#1 – J’ouvre une porte vers la vente et l’UX Design

Pour le coup, c’est moi qui vais l’ouvrir !

Je vais vous en dire plus sur mes deux sujets de prédilections, la vente et l’UX Design.

J’espère qu’en vous en disant plus sur ma perception de ces sujets, vous entrerez plus facilement dans l’univers de ce podcast.

On va commencer par pourquoi je veux aider les entrepreneurs à contre-courant. Avant ce podcast j’ai discuté avec beaucoup d’entrepreneurs et j’ai remarqué que souvent, j’échangeais avec des personnes avec des valeurs fortes qui luttaient parfois avec l’idée de vendre ou plutôt avec l’idée qu’ils ou elles avaient de la vente.

Et je trouve ça dommage, car selon moi, ce sont bien ces entrepreneurs qui rendent le monde un peu meilleur à travers leur différence. J’ai juste envie de vous aider à réussir !

En parlant d’idées préconçues sur la vente, je m’en vais en démonter quelqu’une !

Il faut être un requin pour vendre.

Déjà, on n’a pas besoin d’être des requins. D’une parce qu’on n’est pas équipé pour respirer sous l’eau. Et de deux, je suis contre l’idée que pour réussir dans le business il faut écraser l’autre et tromper ses clients. Ça marche peut-être sur le court terme, mais moi je vise le long terme. Pas de quick fix, pas de sparadraps dans La Boîte à Pourquoi !

Pour moi, vendre ce n’est pas se baigner dans une piscine pleine d’euros et atteindre des milliards de chiffre d’affaires. Le but, c’est d’atteindre ce dont vous avez besoin. C’est pour ça que je demande toujours quels objectifs perso et pro vous avez en tête. Et si vous atteignez le milliard, vous savez où me trouver !

"Je ne sais pas vendre".

 Vous pensez peut-être que “la vente, c’est pas pour moi !”

En fait, je crois que tout le monde PEUT VENDRE. Dans les faits, vous vendez déjà !

Écoutez ça : “Dis donc, est-ce qu’on peut commander des sushis plutôt que de faire à manger ce soir ?” “Nan, ça te va pas trop ? Essaie plutôt ce truc, ça ira mieux je pense !” ”Oui, c’est vrai que j’ai fait ce voyage et c’était une expérience formidable. Tu devrais tenter toi aussi. Et si on partait ensemble ? ”.

Dans nos vies, au quotidien on vend et on se vend !

La différence c’est qu’on perçoit beaucoup moins le risque. Voire même, on n’en perçoit pas !

Selon moi, on peut prendre du plaisir dans la vente. Et il n’est pas question d’enchaîner les appels téléphoniques si vous n’êtes pas confortables avec l’idée. Il existe forcément une approche qui vous correspond.

Le client n'est pas roi !

Je ne crois pas que le client soit roi.

Mais il est central !

C’est à votre client que vous allez vendre, c’est lui qui aura des doutes qu’il faudra lever. C’est son besoin qui orientera la proposition que vous ferez. Pas l’inverse. Donc non, le client n’est pas le roi, ou la reine. En revanche, votre réflexion commence par ses besoins.

C’est d’ailleurs pour ça que je crois énormément en la qualification. La qualification c’est une approche qui permet d’identifier les problématiques que votre client peut avoir. Celles qu’il connaît et celles qu’il croit connaître. Et parfois un monde les sépare !

Pourquoi je crois que c’est important ? Si je vous propose une pomme mais que vous voulez des poires, on va avoir un problème. En revanche, si je sais que vous voulez des poires et que je vous en propose on est déjà un peu mieux engagés. On peut avoir 100 prospects par mois – et là je pense beaucoup à la stratégie de contenu – si on ne qualifie pas ces prospects on ne les convertira pas. Ça serait dommage d’avoir mis toute votre énergie dans une super stratégie de contenu pour rien, non ?

D’ailleurs, je vous mettrai en lien dans la description de cet épisode une grille de qualification qui vous facilitera la vie. J’espère que ça vous sera utile.

En parlant de comprendre les besoins, je vais passer sur mon autre sujet favori : l’UX Design.

Je vais faire court, l’UX Design c’est le design d’expérience utilisateur en français. Et quand on parle d’expérience on fait référence à ce qui se passe avant, pendant et après.

Je vous donne un exemple :

Je suis en retard pour mon rendez-vous, j’ai dû courir pour arriver à l’heure et j’arrive devant une porte avec une poignée.

Qu’est-ce que je fais ? Et bien je tire !
Sauf qu’il y avait une note, rouge sur fond blanc écrit : “Poussez”.

La porte m’arrête dans mon élan, je me tape la honte devant tout le monde.
Résultat, j’arrive en sueur à mon rendez-vous, un peu embarrassé.

Faut qu’on se le dise…y’a des portes qui ont brisé des gens !

L’UX designer doit examiner tout ce qui se passe autour de la porte et faire levier des habitudes d’utilisation. Si je mets une poignée, vous serez tenté de la tirer. Si je l’enlève, panneau ou pas panneau, vous allez la pousser. Vous n’aurez même pas le choix.

Donc avant de créer quoi que ce soit, il y a une étape importante de recherche. Qu’est-ce que l’utilisateur veut ? Dans quel état d’esprit il est avant, pendant et après ? Qu’est-ce qu’il a l’habitude d’utiliser… Et ainsi de suite. Tout ça pour découvrir le réel besoin, qu’il soit visible ou non.

Un peu comme la grille de qualification !

Pourquoi est-ce que j’aime autant l’UX Design ? Parce que le designer (c’est moi !) doit mettre de côté ses croyances et ses a priori pour aborder son sujet. Sinon on risque de créer une solution pour soi et pas pour les autres. Ça permet de découvrir plein de nouveaux horizons et de beaucoup s’enrichir.

C’est aussi un domaine très vaste qui mêle entre autres créativité, méthodologie, analyse, recherche, sciences cognitives, ergonomie… Beaucoup de diversité donc qui rend le job extrêmement passionnant.

Il faut aussi savoir qu’un des piliers du processus de création c’est le test et l’itération.

On part donc du principe que même si on fait au mieux lors du premier essai, on n’aura pas forcément le bon résultat du premier coup.

Je suis certain qu’en tant qu’entrepreneurs vous avez déjà vécu ça !